LES BIENFAITS DE LA SOUPE !
La soupe : une mine de bienfaits
Pour une entrée ou un repas léger, elle est délicieuse mais permet aussi de faire le plein de vitamines. Complice d'une alimentation saine et équilibrée, découvrez toutes les vertus de la
soupe.
Pour des repas légers...
Nos parents nous le répétaient sans cesse : la soupe fait grandir. En tout cas une chose est sûre, elle ne fait pas grossir, bien au contraire. Riche en légumes, elle est par conséquent riche en
fibres. Celles-ci ont pour avantage de favoriser le transit et donc l'élimination mais aussi et surtout de rassasier efficacement en gonflant dans l'estomac.
Déguster un bol de soupe en entrée est ainsi le meilleur moyen de limiter les excès de la suite du repas.
Si vous surveillez votre ligne, voici quelques conseils :
- Remplacez les pommes de terre par des courgettes. Elles ont un pouvoir liant tout aussi intéressant.
- Dégraissez les bouillons de viande, tel que le pot-au-feu ou le bouillon de poule avant de les consommer.
- Evitez de mixer les légumes. Les fibres sont alors plus nombreuses et efficaces.
Pleins de vitamines et minéraux
On ne vous apprendra rien en vous disant que les soupes sont une mine de vitamines et minéraux essentiels à une alimentation saine et équilibrée. Pourtant, il est bon de le rappeler. Car fruits et
légumes renferment des antioxydants et quantité d'autres nutriments qui assurent la protection des cellules. A tel point que les médecins s'entendent pour nous conseiller d'en manger au moins 5 par
jour.
Variez les plaisirs entre chou, poireau, betterave, champignons, etc et votre corps profitera ainsi d'un panel de vitamines et minéraux diversifiés... et bénéfiques. Et surtout achetez-les bio, sans
pesticides, sans OGM,... ils seront meilleurs pour votre santé et auront plus de goût !
Pour éviter la fuite de ces nutriments indispensables, respectez quelques règles simples de bon sens :
- Epluchez les légumes au dernier moment et ne les laissez pas tremper dans l'eau pour les nettoyer.
- Limitez le temps de cuisson de vos soupes.
La part belle aux produits frais de saison
Vos soupes ne seront jamais aussi bonnes et bienfaitrices que préparées avec des produits de saison. Plus savoureux et bien moins coûteux, c'est aussi lorsqu'ils sont de pleine saison que les légumes
offrent le plus de nutriments. Par conséquent, cet hiver optez pour les poireaux, les carottes, les betteraves, les choux, etc.
Conviviale, facile et petit prix
Vous connaissez plus chaleureux qu'un bon velouté ou un bouillon pour débuter une soirée fraîche d'hiver ? Chargée en souvenirs, la soupe est par excellence le plat des repas en famille ou entre
amis.
Par ailleurs, il ne vous faudra que quelques minutes pour la préparer.
Enfin, si une soupe maison ne se conserve guère plus de 24 heures, sachez qu'il est tout de même possible de la préparer d'avance pour la réchauffer au moment. Et surtout, elle se congèle très bien. N'hésitez pas alors à en préparer une grosse marmite pour la déguster sur plusieurs repas. Une véritable aubaine pour votre porte-monnaie d'autant que les ingrédients qui la composent sont bien souvent peu coûteux : légumes, pâtes, lait, eau... À LA SOUPE !
Dossier Agriculture et alimentation Eco Sapiens
Consommer des fruits et légumes locaux de saison permet de concilier le respect de sa santé, de l'environnement et des conditions sociales liées à la production.
En deux générations, la consommation de fruits et légumes frais a été diminuée par 4. Présenté comme un impératif de santé public, la consommation de fruits et légumes frais nécessite de faire un peu de ménage dans son assiette et de se poser des questions sur l'origine et les modes de production.
La consommation de fruits et légumes locaux de saison permet les avantages suivants :
Pour plus de saveurs les fruits et légumes doivent être cueillis à maturité et consommés rapidement.
Consommer des fruits et légumes de saison et locaux, c'est donc d'abord retrouver le plaisir de consommer les fruits et légumes au moment où ils sont les meilleurs. Et plus les fruits et légumes auront du goût, plus on aura envie d'en consommer !
Des études ont démontré que les fruits et légumes cultivés sous serres et hors sol sont moins riches en éléments nutritifs que ceux cultivés de manière traditionnelle.
Cueillis avant maturité, ils n'auront en plus pas le temps de développer pleinement leurs saveurs et leurs nutriments. Durant le transport, ils perdent encore une bonne partie de leurs bienfaits, surtout des vitamines, très sensibles à l’air, à la chaleur et surtout au temps qui passe. Leur dégradation commence au moment où ils sont cueillis… Il est donc important de déguster les végétaux quand ils sont encore tout frais. C'est-à-dire pas après un voyage en bateau ou en avion, qui aura pu durer des semaines!
Dans la grande majorité des cas il est possible, si vous choisissez des fruits et légumes de saison et de votre région, de les consommer dans les deux ou trois jours suivant la cueillette. Le résultat en termes de santé est incomparable!
Hors saison, les fruits et légumes sont soit importés de l'étranger, soit cultivés sous serre et souvent les deux à la fois... Dans un cas comme dans l'autre leur production aura généré différents types de pollution.
Les légumes importés ont généré des pollutions liées au transport. Leur prix tiendra donc compte de l'énergie nécessaire pour les transporter, mais aussi pour les conserver le temps du voyage…
Et le coût environnemental est lui aussi élevé. Avant d'être mangé, un kilo d'ananas du Ghana aura engendré près de 5 kg de CO2…
Les serres quant à elles sont coûteuses en énergie pour les chauffer. 1kg de tomates produites sous serre chauffée consomment 6 fois plus d’énergie qu’un kg de tomates produites sous serre non chauffée.
La consommation de produits locaux de saison limite également l'utilisation de pesticides utilisés par les grandes monocultures industrielles.
Les fruits et légumes de saison permettent d'acheter local et donc de soutenir un développement économique durable
Par ailleurs la culture intensive de certains produits tels que les fraises ou tomates sont souvent produits dans des conditions humaines déplorables.
La variété offerte par les étals de fruits et légumes n'est qu'apparente. En effet, en perdant le sens des saisons, l'offre standardisée propose au cours de l'année une diversité très réduite.
Des milliers de variétés de plantes sont près de disparaître parce qu’on ne les cultive pas. Il existerait ainsi plus de 12 000 variétés de tomates. Alors que seules quelques unes sont commercialisées.
En consommant de saisons on mange ce qui pousse naturellement dans sa région et l'on découvre ainsi des variétés oubliées.
VOIR LE CALENDRIER
DES FRUITS ET LÉGUMES DE SAISON
POUR MARS ET AVRIL
DANS LA PAGE ''NOS PRODUITS''
LES FRUITS SECS,
UN ATOUT POUR LA SANTÉ !
par A. Bihaki
Il est prouvé qu'une consommation modérée quotidienne de fruits secs bio a de très nombreux avantages et bienfaits pour la santé. Alors, des fruits secs à grignoter sans scrupule ? Petit tour de la question et conseils pratiques pour une alimentation saine et équilibrée...
« Manger cinq fruits et légumes par jour », une jolie règle, mais concrètement parfois difficile à mettre en œuvre... Oui mais... justement, les fruits secs peuvent être un atout de taille, car ce sont avant tout des fruits avec une très faible teneur en eau, mais de très nombreux avantages pratiques : délicieux, variés, de petite taille, ils se conservent parfaitement bien, s’emmènent partout très facilement, se cuisinent de 1000 et 1 manières et peuvent se consommer du matin au soir en collation, en apéritif, avant une activité, après un effort...
Les fruits secs et les fruits séchés sont concentrés en fibres, minéraux, acides gras essentiels et vitamines et sont bons pour la santé et pour le corps. Ils contiennent :
Une très longue étude, menée par des chercheurs britanniques sur plus de 80 ans, est sortie en 2013, montrant que les consommateurs réguliers de fruits à coque vivent plus longtemps ! Attention cependant aux allergies, surtout pour les plus petits.
Parfois « boudés » pour leur apport calorique, les fruits secs et les fruits séchés sont pourtant bien utiles pour les sportifs : combinés, ils peuvent jouer un rôle essentiel, les fruits oléagineux plutôt en amont dans la préparation et les fruits séchés lors des efforts. Ils permettent, de manière durable ou imminente, un bon fonctionnement des muscles, une meilleure récupération et un renforcement musculaire. Ils sont aussi source d'arginine pour un meilleur flux sanguin et donc des nutriments qui arrivent bien plus vite aux muscles. Véritables « carburants » pour l'organisme, ils sont indispensables et recommandés dans le cadre d'un travail durable sur la performance physique.
Des raisins secs pour courir
Des chercheurs américains ont étudié, prouvé -et publié dans le Journal of the International Society of Sports Nutrition-, une étude démontrant les bienfaits des raisins secs sur l'endurance et l'activité sportive. Résultat : les raisins secs sont au moins aussi efficaces qu'un complément énergétique sportif. Aussi efficaces, mais beaucoup plus naturels et bio et moins chers de surcroît !
Être végétarien, un mode et un choix de vie. Végétarien ou végétalien, oui, mais sans les carences ! Et ça tombe bien, les fruits secs, combinés au même repas, à des céréales et légumineuses, sont une réelle alternative aux protéines animales.
>> Lire : Protéines végétales : associez céréales et légumineuses
On parle ici de fruits secs, « à coque », « à écale » ou encore appelés fruits oléagineux :
Les fruits séchés sont des fruits frais qui ont été déshydratés, du coup très concentrés en goût et en nutriments. Il existe donc presque autant de fruits séchés que de fruits :
Les graines aussi offrent de nombreuses vertus car elles contiennent les « réserves nourricières » des futures plantes. Il y a plusieurs sortes de graines à grignoter et à cuisiner :
Celles qui nous intéressent ici sont plutôt les oléagineuses, parfaites pour compléter les bienfaits des fruits à coque et fruits séchés et tout aussi pratiques :
Les fruits secs et les fruits séchés sont, à poids égal, bien plus riches et concentrés que les frais. Ils sont excellents pour la santé, mais il ne faut surtout pas en abuser : il vaut mieux les consommer régulièrement, avec modération (30g/jour) et les diversifier pour profiter un maximum de leurs bienfaits.
Quand on parle de fruits secs et de fruits séchés, il est encore plus important de parler « bio » car en plus des produits chimiques, engrais et pesticides utilisés dans les cultures conventionnelles, la déshydratation et la conservation impliquent malheureusement trop souvent l'utilisation de substances dangereuses. Les fruits secs bio, les fruits séchés bio et les graines bio sont cultivés dans le respect de l'environnement, de la biodiversité et des contraintes régionales, récoltés le plus souvent manuellement, séchés au soleil. Il n'y a pas d'ajout de colorants ni de conservateurs tels que les sulfites (d'où des fruits plus bruns, c'est particulièrement vrai pour l'abricot).
Des fruits secs « maison »
« Bio » c'est bien, mais la petite récolte du jardin, c'est encore mieux ! Car il est possible de faire sécher ses propres fruits et de cultiver certaines variétés de fruits secs dans son jardin. Plus de problèmes de traçabilité et de produits chimiques cachés et le bonheur de partager son fait-maison, en famille et entre amis. Petit conseil : pensez à ne pas jeter vos coques, qui peuvent servir à pailler vos massifs, aérer vos sols et drainer vos pots : ce qui vient de la terre retourne à la terre !
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LE SOLVAROME
INVENTÉ PAR LE DOCTEUR VALNET
Brûlures, plaies, contusions, zona, ulcères variqueux, furoncles,
anthrax, affections gynécologiques, angines,
maux de gorge, piqûres d'insectes
De tous les remèdes qu'il m'a été donné de faire connaÎtre, Ie plus prodigieux - au sens précis du terme qui évoque un caractère magique ou extraordinaire - est certainement le Solvarome.
Cette affirmation ne m'est pas dictée par le souci de rendre un hommage ému à la mémoire du remarquable chimiste qui l'a mis au point et avec qui j'avais noué des liens de profonde amitié. Elle traduit la stricte réalité, c'est-à-dire l'émerveillement unanime et l'enthousiasme inépuisable de tous ceux qui ont eu recours à ce produit.
Depuis que j'en ai signalé l'existence, son éloge revient comme un leitmotiv dans les lettres que je reçois. Voici quelques exemples tirés des plus récentes :
" Je peux vous dire que le Solvarome est vraiment souverain pour les brûlures... (Mme G... de Châteauroux).''
" Merci de nous avoir révélé le merveilleux Solvarome, qui est toujours dans notre pharmacie et nous a rendu d'innombrables services... " (M. G... de Sauveterre-la-Lémance).''
" Avec mes enfants, je me sers de Solvarome à chaque occasion-coupure, coup, mal de gorge, etc.-et les résultats sont toujours aussi sensationnels... "
(Mme T…du Havre).''
" Le Solvarome est sensationnel ici pour les piqûres de guêpes " (M. H... de Papeete, en Polynésie française).
" Je vous remercie à propos du Solvarome qui a amélioré la main droite de ma mère gravement brûlee ... " (M. C... de Saigon, au Sud-Viêt-nam).
" Je viens encore d'avoir un cas en la personne de la mère d'un ami qui était atteinte d'un zona de la face et qui devait entrer à l'hôpital pour se faire coudre la paupière d'un œil ; traitement au Solvarome le soir ; le lendemain matin, tout danger était écarté ; guérison =totale en huit jours... " (M. V... de Vélizy).
Je suis d'autant plus heureux de ces témoignages spontanés qu'iI est probable que, sans les circonstances que je vais rapporter, ce remarquable produit serait resté cantonné à un
cercle restreint et n'aurait jamais été commercialisé. Tout a commencé le jour de 1956 où j'ai rencontré l'homme qui allait devenir un ami dont
la récente et brutale disparition me bouleverse encore.
Grand spécialiste de l'aromathérapie, il avait accepté avec la gentillesse qui le caractérisait de m'éclairer sur ce sujet, et, au moment où j'allais le quitter, il avait sorti deux petites fioles
jaunes d'un tiroir de son bureau, en me disant :
" Je vais vous faire un cadeau qui vous convaincra, de façon encore plus probante que mes commentaires, des extraordinaires propriétés des huiles
essentielles tirées des plantes. Mettez cela dans votre poche, c'est un véritable trésor ! Avec cela, vous êtes paré contre les brûlures, les " bleus ", les yeux pochés, le zona, l'angine, et j'en
passe . Vos plaies et blessures se guériront comme par enchantement, ainsi que vos furoncles, vos ulcères variqueux si jamais vous en avez. Vous pourrez même faire disparaître anciennes cicatrices et
soigner autour de vous, avec une rapidité et une facilité qui étonneront les médecins traitants, des affections gynécologiques telles que métrites, saIpingites, etc.
Bien sûr, vous devez penser que je fais montre d'une certaine vanité puisque ce produit mirifique, c'est moi qui l'ai mis au point ! Mais rassurez-vous : je me suis borné à reprendre et approfondir
des méthodes qui remontent à la plus lointaine Antiquité et que les hommes de science ont eu le tort de négliger parce qu'ils les considéraient comme des " recettes de bonne femme
.
Je ne me prends donc pas pour un génie. Si mon huile possède tant de vertus, c'est tout bonnement parce que la nature a mis à la portée des hommes les moyens de conserver ou de retrouver le bonheur qu'on appelle la santé.
Le produit que vous avez en poche est un mélange d'huiles essentielles de plusieurs plantes - entre autres, lavande, romarin, thym, géranium, sauge. Il y a vingt-cinq ans qu'il existe et pourtant je n'ai jamais cherché à le commercialiser, cela pour diverses raisons : parce qu'à notre époque, on ne croit plus qu'aux produits chimiques; qu'il s'attaque à trop d'affections différentes alors que la mode est aux" spécifiques " et parce que je n'ai pas les moyens financiers pour le lancer par la voie de la presse comme tant d'autres traitements qui sont devenus familiers au grand public grâce à de vastes campagnes publicitaires. J'ai donc gardé mon huile pour mon usage personnel et pour celui de mes amis, notamment plusieurs médecins qui lui doivent des guérisons inespérées et spectaculaires. Je ne l'ai jamais vendue : je la donne. Après tout, c'est un cadeau comme un autre et qui a de plus, à mes yeux, le grand mérite de constituer une excellente propagande pour l'aromathérapie dont je m'occupe. Essayez-la et nous en reparlerons... "
Quelques jours plus tard, en préparant mon petit-déjeuner, je me brûlai trois doigts avec le couvercle d'une casserole. C'était une occasion rêvée - sinon souhaitée d'expérimenter
la fameuse huile. Afin de mieux contrôler son effet, j'en appliquai sur deux doigts seulement : trois minutes plus tard, sur ces deux doigts, la douleur avait totalement disparu ; une légère rougeur
persista encore jusqu'au lendemain et ce fut tout. Quant au doigt témoin, il suivit l'évolution normale, c'est-à-dire qu'il se rappela à mon souvenir toute la journée par des élancements, qu'il se
para d'une magnifique cloque qui creva pour laisser la place à une plaie à vif... que je guéris d'ailleurs ensuite avec une rapidité stupéfiante, toujours grâce à mon huile.
Une collection de résultats "miraculeux"
Puis ce fut sur un ami qui s'était assommé contre une porte en chahutant que je jouai le
rôle d'infirmier. C'était le front qui avait porté et point n'était besoin d'être médecin pour
prévoir que la bosse qui se dessinait déjà allait grossir et passer dans les jours à venir par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel.
Mon ami imbiba le coin de son mouchoir de Solvarome et garda cette compresse
improvisée pendant une dizaine de minutes. Résultat : pas de bosse, plus de douleur et le lendemain aucun hématome à signaler, le front était lisse et rose comme s'il ne s'était rien passé.
Mon " cobaye ", enthousiasmé, voulut avoir de cette huile merveilleuse ; il en parla
autour de lui comme je le fis de mon côté (comment ne pas raconter des faits aussi
prodigieux ?). Si bien que bientôt, grâce à l'amabilité de son inventeur qui me fit parvenir de nombreux flacons, le Solvarome fit - c'est le cas de le dire - tache d'huile et que je n'eus plus qu'à
collectionner les résultats " miraculeux " - c'était le mot employé le plus souvent - qu'on me rapportait : C'était un enfant qui s'était pincé les doigts en voulant fermer des persiennes et qui,
ayant gardé une compresse durant une demi-heure, n'avait plus aucune trace de l'accident. C'était une angine guérie après deux gargarismes. C'était une cicatrice de brûlures, vieille d'une dizaine
d'années, qui s'était estompée grâce à des applications quotidiennes, et cela
au grand étonnement du spécialiste qui n'envisageait qu'une greffe comme solution
esthétique. C'était une leucorrhée, rebelle à tous les traitements depuis plusieurs années, qui disparaissait après quinze jours de douches vaginales. C'était une plaie ancienne qui ne parvenait pas
à se cicatriser et qui était fermée en trois jours. C'étaient des piqûres de moustiques dont l'irritation se calmait presque instantanément. C'étaient surtout les innombrables brûlures quotidiennes -
celles des maîtresses
de maison qui font la cuisine, des fumeurs distraits et des enfants turbulents - qui étaient supprimées en un instant...
Au fur et à mesure que j'enregistrais ces succès, je les communiquais au généreux
dispensateur de ce produit et je dois dire qu'à ma grande stupéfaction, il les accueillait
sans étonnement.
" Depuis que je m'intéresse à l'aromathérapie, m'expliqua-t-il, je me suis habitué à ces
heureuses surprises et j'en ai connu de si nombreuses que chaque fois que j'arrive à faire utiliser une essence dans un but thérapeutique, je m'attends toujours à ce qu'on me dise plus tard qu'elle
donne des résultats magnifiques dans des cas auxquels je n'aurais jamais pensé.
C'est d'ailleurs ce qui s'est produit avec le mélange d'huiles essentielles dont vous me
rapportez le bilan. Je l'avais créé dans un but précis : guérir les ulcères variqueux. Autour
de moi, trois personnes en étaient affligées ; elles avaient vu de nombreux médecins qui
leur avaient ordonné les traitements les plus variés sans qu'aucun changement intervienne tant dans la cicatrisation de leur plaie que dans les douleurs qu'elles enduraient.''
Du fauteuil à la bicyclette
" Vous savez quelle est ma confiance dans les plantes ; c'est donc à elles que j'ai pensé
pour essayer de venir en aide à ces malheureux. Je n'ai pas trouvé tout de suite, j'ai
tâtonné, car le problème de l'ulcère n'est pas facile à résoudre : il faut, en effet,
désinfecter, cicatriser et rétablir une circulation normale, et cela dans l'ordre, sans quoi la plaie se refermerait sur l'infection, ce qui n'arrangerait rien...
Enfin, je suis parvenu exactement à ce que je voulais et mes trois patients ont entrepris de se soigner avec le cocktail d'huiles essentielles que j'avais fabriqué.
Ce fut sensationnel, le mot n'est pas trop fort. Pensez que le plus gravement touché des trois, un homme de 60 ans qui se traînait péniblement de son lit à son fauteuil à cause
de l'énorme ulcère qui lui rongeait la jambe depuis des années, recommençait, trois semaines plus tard, à faire de la bicyclette ! C'était incroyable, même pour moi qui, pourtant, escompte toujours
des miracles quand on fait appel aux plantes...
Je parlai de ces guérisons spectaculaires à un ami médecin. A son tour, il essaya mon
mélange sur les cas d'ulcères variqueux qu'il avait en traitement. Ses résultats
confirmèrent les miens. Mais c'est lui qui allait découvrir une autre utilisation encore plus
intéressante de ma drogue. " Il employait couramment celle-ci, dont il avait un flacon dans son cabinet de consultation, pour des boutons, des piqûres d'insectes, des coupures, etc. Or, un jour, sa
belle-sœur vint lui demander conseil pour des boutons douloureux qui venaient d'apparaître sur son dos et sa poitrine. En fait de boutons, il s'agissait d'un superbe zona à ses débuts. Le médecin
pensa à mon composé d'essences et, en quelques heures, tout rentra dans l'ordre.
Le lendemain, il me téléphona pour me signaler ce magnifique résultat. " Je vous
avouerai, me déclara-t-il, que c'est sans grande conviction que j'ai eu recours à votre
huile. Quand j'ai vu que c'était un zona, je me suis dit qu'il n'y avait rien à faire ; mais pour que ma belle-sœur n'ait pas l'impression que je me désintéressais de son sort, je lui ai appliqué
votre produit. En cinq minutes, les douleurs avaient disparu et les boutons étaient " éteints ". Je n'en croyais pas mes yeux ! Evidemment, il est encore trop tôt pour
proclamer que nous tenons là un spécifique du zona ; ce n'est peut-être qu'un cas
d'espèce - ou une erreur de diagnostic, comme ne manqueraient pas de le prétendre
certains confrères ; mais cette expérience due au hasard mérite d'être répétée. Le premierzona qui se présente, je le traite de la même façon et on verra si le succès se confirme. ! "
Il se confirma, non seulement une fois, mais plusieurs car, curieux de vérifier ce que ce
médecin m'avait révélé, j'avais alerté quelques-uns de ses confrères de ma connaissance et leur avais demandé d'essayer mon produit dés qu'ils seraient en face d'un zona. Or, tous constatèrent avec
la même stupéfaction l'extraordinaire efficacité de mon mélange. " Cette stupéfaction s'explique lorsque l'on sait que, jusqu'à maintenant, en dépit de toutes les" drogues miracles " dont nous a
dotés la chimie moderne, le zona reste invaincu... "
Le " feu de Saint Antoine "
L'impuissance de la médecine devant cette maladie, je la connaissais, hélas par
expérience personnelle. J'avais eu un zona et j'avais encore présents à l'esprit les
commentaires de l'ami médecin que j'avais consulté.
" Tous les remèdes que je pourrais t'ordonner, m'avait-il dit, ne serviraient pas à grand-
chose. Prends des calmants, mets du talc sur tes boutons, et surtout aie beaucoup de
patience... "
Et, en guise de consolation, il m'avait fait un petit cours sur cette affection, en l'émaillant de citations judicieusement choisies parmi les travaux de spécialistes.
Le zona doit son nom au mot grec zoné qui signifie " ceinture ", non pas parce qu'il se
situe de préférence à hauteur de la taille, mais parce qu'il s'étend en " ceinturant "
progressivement le corps. Autrefois, il était désigné par des formules plus en rapport avec ce que ressent celui qui en est atteint : on l'appelait " feu sacré " ou " feu de Saint-
Antoine ".
Il débute par des douleurs localisées qui font penser une crise violente de névralgies.
Après deux ou trois jours, apparaît une éruption de plaques dont la coloration rappelle
celle du coup de soleil. Rapidement, ces plaques se recouvrent de petites vésicules rouge vif, creusées bientôt en cupules suintantes dont la sensibilité est particulièrement aiguë et le contact
douloureux. Les lésions éruptives se maintiennent de dix à vingt jours, suivant leur étendue, mais les douleurs profondes qui ont apparu dès le début de la maladie persistent souvent très longtemps
après la cicatrisation des plaies cutanées. Chez les vieillards, elles peuvent durer des années. Elles sont quelquefois assez violentes pour empêcher le sommeil et nécessitent, dans ce cas, le
recours à la morphine qui, seule, permet au malade de prendre un peu de repos.
Jusqu'à la fin du siècle dernier, le zona était généralement classé parmi les " éruptions de nature arthritique qui se manifestent chez les rhumatisants ". Aujourd'hui, tout le monde est à peu près
d'accord pour penser qu'il est dû à un virus filtrant (c'est-à-dire un virus qui traverse les filtres utilisés pour retenir les microbes et qui ne peut se voir qu'au microscope électronique), lequel
se fixe sur les racines nerveuses et les ganglions, mais n'atteint qu'un nombre restreint de ces éléments nerveux et toujours d'un seul côté ; cela explique d'une part que l'éruption soit très
localisée, d'autre part qu'elle
corresponde au trajet d'un nerf dont l'atteinte est responsable des phénomènes
douloureux.
Certains spécialistes estiment que ce virus est le même que celui de l'herpès simple
(le zona s'appelle aussi" herpès zoster ") ; d'autres soutiennent qu'il s'agit du germe de la varicelle et que le même microbe serait capable de provoquer l'une ou l'autre maladie
selon l'âge du sujet auquel il s'attaque. " Quoi qu'il en soit de cette dispute académique, note un auteur, il reste que le zona est fréquent et pénible. Il reste aussi que nous n'avons pas de
remèdes solides et rapides à lui opposer. Naturellement, la liste est longue de tous les procédés thérapeutiques offerts par
les uns et par les autres, mais on se posera encore longtemps la question de savoir si les
calmants, l'hygiène locale et la patience ne font pas aussi bien... " (Ce point de vue rejoint, on le voit, celui de mon ami médecin ! )
En fait, tout - ou à peu près - a été essayé pour vaincre cette affection : la radiothérapie,
qui n'a guère donné d'autres résultats que d'ajouter des lésions de radiodermite aux
placards du zona; les injections intraveineuses de salicylate de soude, traitement
dangereux qui fut vite abandonné; le soufre, l'arsenobenzol, diverses vitamines,
l'histamine et des injections de vaccin antigrippal. Mais les succès de ces diverses méthodes furent relatifs, quand ils n'étaient pas positivement décevants. Le" spécifique " du zona restait à
trouver ; il l'est maintenant : c'est le Solvarome. " C'est absolument incroyable ! " Si je me montre aussi affirmatif, c'est qu'un recul dépassant dix années et un champ d'expérimentation
considérablement élargi ne laissent aucun doute à ce sujet. Depuis qu'un laboratoire suisse, conscient de sa valeur exceptionnelle, a décidé d'en assurer la fabrication et que j'ai pu annoncer qu'il
sortait enfin de sa semi-clandestinité, le Solvarome a conquis tous ses utilisateurs, ainsi qu'on fait foi mon courrier, et spécialement ceux qui l'ont mis à l'épreuve pour un zona.
Des dizaines et des dizaines d'exemples démontrent que mon ami chimiste, inventeur de
la formule, n'exagérait pas quand il déclarait : " Aucune des formes diverses que peut
prendre cette maladie ne lui résiste, même pas la plus pénible et la plus grave, le zona
facial ou ophtalmique qui risque d'aboutir à des lésions du globe oculaire (conjonctivites,
kératites) mettant la vue en danger. Ce zona-là cède comme les autres. Le temps de
guérison dépend toutefois de l'ancienneté de l'atteinte - un zona soigné en vain depuis sis mois a mis huit jours à être " nettoyé " -, mais je ne connais pas d'échec total : une réserve est en effet
à faire pour les patients qui ont été traités aux rayons et chez qui, si les vésicules se cicatrisent, la douleur peut persister
Chez les autres, cicatrisation et cessation de la douleur marchent de pair et sont acquises dans la journée si l'on intervient au début, en quatre à cinq jours si le cas est plus
ancien... Parmi ces exemples, je citerai le cas de ma femme, débarrassée en trois jours d'un zona siégeant à hauteur de l'omoplate gauche, quatre ou cinq cas de zonas (dont deux ophtalmiques) guéris
comme par miracle dans notre petit pays parce que le médecin ami qui les avait diagnostiqués connaissait le Solvarome.
Enfin, je reproduirai intégralement le petit mot que m'a adressé récemment Mme F... de
Talant : " Ma lettre ne sera qu'un grand MERCI. " En effet, je viens d'avoir un zona, débutant sur la colonne vertébrale pour se terminer sur la poitrine à gauche, en passant sous le bras gauche.
Dès l'apparition des plaques boursouflées, j'ai fait des applications de Solvarome. En tout, cela m'a duré trois jours, parce que le troisième jour apparaissaient les dernières plaques sur la
poitrine. Je n'ai pas, ou à peine, ressenti la douleur intolérable du zona, juste au début du mal, le temps de comprendre ce qui m'arrivait. Je n'ai pas interrompu mon travail. C'est absolument
incroyable !... ''
Une conception simpliste
Devant ces résultats s'ajoutant à ceux que j'ai mentionnés précédemment sur la guérison dans un temps record de brûlures, angines, plaies, etc., on en vient à se poser différentes
questions que j'ai, bien entendu, longuement débattues avec l'inventeur du Solvarome.
A la première : pourquoi, puisque l'aromathérapie conduit à des réussites de cet ordre,
n'est-elle pas plus utilisée ? voici quelle fut sa réponse :
" A mon avis, il y a à cela deux raisons majeures. La première est que, pour obtenir de
bons résultats, il est nécessaire d'employer des huiles essentielles parfaites, c'est-à-dire
non seulement rigoureusement pures mais encore exemptes de toute altération due~ une mauvaise ou trop longue conservation " 0r, je crois être dans le vrai en affirmant que 90 % des essences destinées
à des buts thérapeutiques n'ont pas la perfection requise. En parfumerie, le parfum seul compte et une essence peut être qualifiée " pure - même lorsqu'elle ne l'est pas - quand, ses normes
physico-chimiques respectées, elle possède une odeur donnant entière satisfaction à l'utilisateur le plus exigeant. Aucune importance puisque tout le monde est Content !
Mais en aromathérapie, il en va autrement. Le moindre outrage qu'aura subi une
essence, qui sera malgré tout superbement Codex (c'est-à-dire qui correspondra
exactement aux caractéristiques fixées par la commission d'experts - pharmaciens,
médecins notamment - dans le recueil officiel des formules pharmaceutiques), la
moindre altération feront que l'aromathérapeute qui l'utilisera risquera des conséquences sinon graves, du moins fort désagréables chez son patient. D'où cet axiome, fruit d'une longue
expérience : essence parfaite, guérison ; essence douteuse, attention ! D'où aussi l'obligation de conserver les essences à l'abri de la lumière qui modifie leur structure et finit par les
décomposer, ce qui explique que le Solvarome doit être gardé dans un flacon de verre teinté si l'on veut préserver intégralement ses propriétés.
La seconde raison de ce dédain est née d'une conception simpliste de la valeur
thérapeutique des huiles essentielles. On constate l'action d'une essence dans tel ou tel
cas. Elle agit, c'est indiscutable. Croyez-vous qu'on continuera à l'employer totale ? Pas
du tout ! On tiendra le raisonnement suivant : du moment qu'il y a action, c'est le
constituant principal qui en est l'artisan, le reste ne compte pas. C'est donc celui-ci qu'on
isolera ou même que l'on fabriquera par synthèse. Mais d'innombrables expériences ont démontré que l'essence totale est toujours d'action plus efficace que son constituant principal et que, bien
souvent, les constituants moindres en pourcentage sont plus actifs que le constituant principal. Ainsi que l'a fait remarquer un de mes collègues : " Il ne suffit pas de juxtaposer les éléments
chimiques principaux dont l'analyse nous décèle la présence dans un suc végétal pour obtenir un produit d'une activité thérapeutique comparable à celle du suc naturel. " Il est clair que c'est
l'essence naturelle et complète qui est la plus active, vraisemblablement par un effet de synergie de ses divers éléments.'' "
L'extraordinaire efficacité du Solvarome découle précisément du respect de ces deux
points : d'une part, les huiles essentielles qui le composent sont d'une pureté absolue et
d'un état de conservation parfait ; d'autre part, elles sont employées avec tous leurs
constituants.
La science et les vertus
Une autre question qui a été souvent au centre des conversations avec mon ami disparu
est celle de savoir comment on peut expliquer scientifiquement les vertus des essences.
Pour lui, celles-ci tiennent aux facteurs suivants : pouvoir antiseptique puissant, pouvoir de pénétration exceptionnel, pouvoir cicatrisant incomparable. Ce sont exactement là les notions que le Dr
Valnet met en évidence dans son précieux ouvrage sur le traitement des maladies par les essences de plantes.
" Le pouvoir antiseptique des essences, dit-il, est d'autant plus précieux qu'à l'agressivité vis-à-vis des germes microbiens s'assortit une parfaite innocuité vis-à-vis des tissus. Nous
n'aurons garde d'oublier que l'un des reproches opposés à la plupart des antiseptiques chimiques est leur nocivité souvent égale pour les agents pathogènes comme pour les cellules de l'organisme...
"
Il y a longtemps en effet que les hommes de science sont confrontés avec ce problème :
trouver une substance capable de détruire les microbes sans endommager l'organisme qui leur donne involontairement l'hospitalité ; autrement dit, tuer les germes nuisibles sans pour autant nuire aux
cellules dans lesquelles ils se trouvent ou qui les environnent. De ce souci sont nés les travaux du professeur Pierre Delbet qui ont abouti à la cytophylaxie ou " protection des cellules ". Or,
contrairement aux antiseptiques chimiques, les huiles essentielles n'irritent pas les cellules ou les tissus tout en exerçant une action égale ou supérieure à la leur et elles ont, en outre, de
remarquables effets cicatrisants.
" C'est une des raisons, poursuit le Dr Valnet, qui nous fait préférer, dans le traitement des plaies, des escarres et des brûlures, les préparations à base d'essences aromatiques. 0n sait la
gravité de l'intoxication par la résorption, au niveau des plaies et des brûlures, des produits de dégradation des tissus et des toxines microbiennes.
Il semble précisément qu'une des grandes supériorités des essences ou de certains
constituants aromatiques, dans le traitement des plaies infectées et des brûlures en
particulier, réside dans le fait qu'ils donnent naissance à des dérivés qui se combinent
chimiquement aux produits de dégradation des albumines tissulaires, aux divers déchets pour donner naissance à des corps atoxiques. Ces produits, dénués de toxicité, seront alors éliminés de
l'organisme.
L'odeur des huiles essentielles antiseptiques ne couvre pas les mauvaises odeurs des
plaies infectées, gangréneuses ou cancéreuses. Mais elle les supprime par un mode
d'action physico-chimique. Ainsi l'embaumement des corps par les résines et essences
empêche la putréfaction. Les Egyptiens le savaient et les charcutiers le savent toujours,
qui utilisent largement les aromates pour éviter la putréfaction de leurs viandes...
De plus, les huiles essentielles, par l'appel sanguin qu'elles provoquent au niveau des
tissus, déclenchent un véritable dynamisme cellulaire qui fait régresser les phénomènes
pathologiques . C'est le mécanisme habituel de l'action des vitamines et des hormones,
note R.-M. Gattefossé. Nous sommes donc fondés à voir dans le traitement par les huiles
essentielles une nouvelle thérapeutique " hormonique végétale " incontestablement
originale et insoupçonncée jusqu'ici.
Une main restaurée
Mon ami chimiste considérait que ce dynamisme, mis en route dés les premiers soins tend à redonner à la partie atteinte son état normal, modifiant et estompant les anciennes
cicatrices et réparant des dégâts qui semblaient définitifs.
"J'ai vu, il y a quelques années, me raconta-t-il pour illustrer cette réalité d'un exemple,
une restauratrice qui, brûlée à la main droite par du caramel bouillant, conservait cette
main atrophiée et crispée avec, à l'intérieur de trois doigts, un tel dégât tissulaire que les phalanges étaient en certains points apparentes. Pendant un mois, des bains répétés avec une émulsion
étendue de Solvarome lui refirent une main tellement parfaite qu'elle ne put résister au plaisir d'aller la montrer à son médecin. Celui-ci n'en revenait pas. Dans ce cas donc, pas de traitement
immédiat de la brûlure, mais reconstruction, après coup, de tout l'édifice cicatrisé mais semi-détruit et qui le serait demeuré sans les huiles essentielles.
Ce qui est curieux et important de préciser - et qui est admirablement souligné par ce cas - , c'est que les chimistes allemands ont démontré avant la guerre que la
charge
polarimétrique d'une solution aqueuse d'huiles essentielles est inversement
proportionnelle à sa tenue en essence, c'est-à-dire que l'on obtient, dans certains cas, desrésultats d'autant plus spectaculaires que le produit est plus dilué, ce qui se vérifie avec le Solvarome
qui s'emploie le plus souvent dilué... "
En ce qui concerne le pouvoir de pénétration des essences à travers le revêtement
cutané, le Dr Valnet indique que " solubles dans les graisses de la peau, elles en
traversent très rapidement les couches externes et passent très rapidement dans le
sang ", donc agissent sur les organes profonds. Il rappelle à ce sujet les travaux du professeur C. Valette qui étudia la vitesse de pénétration des essences sur le lapin : " 0n épile la peau de
l'abdomen de l'animal et on applique 1/100 de centimètre cube de l'essence étudie sur un cercle de 3 cm de diamètre qu'on recouvre d'un verre de montre fixé à la peau par de la colle. Il suffit alors
de noter le moment où toute trace de liquide aura disparu. "L'expérimentateur obtint les chiffres suivants : l'essence de térébenthine est absorbée en 20 mn, les essences de thym et d'eucalyptus
en 20 à 40 mn, celles de bergamote, de citron, anis en 40 à 60 mn, les essences de citronnelle, pin, lavande, cannelle, géranium en 60 à 70 mn, les essences de menthe, de coriandre, de rue en 100 mn
environ... " Or, dans la composition du Solvarome, entrent précisément des essences de thym, lavande et géranium...
Enfin, si nous nous reportons aux indications données par le Dr Valnet sur les composants de ce produit, nous avons exactement le tableau de ses nombreux emplois. Voici en effet ce
que nous lisons :
Thym
: dermatoses et furoncles ; plaies ; leucorrhées ; soins dentaires et buccaux,
antisepsie cutanée.
Romarin
: plaies ; brûlures ; douleurs musculaires ; pertes blanches ; pédiculose, gale.
Lavande
: plaies de toutes natures : simples, atones (ulcères de jambe), infectées,
gangreneuses, syphilitiques, fistules anales ; eczéma chronique ; leucorrhées ; brûlures ;
acné, couperose ; piqûres d'insectes, morsures d'animaux ; pédiculose, gale.
Géranium
: plaies ; brûlures ; angines, stomatites, aphtes ; névralgies faciales ;
dermatoses (dartres, eczéma sec) ; pédiculose.
Sauge : aphtes, stomatites, angines, laryngites, névralgies dentaires ; plaies atones,
ulcères ; leucorrhées ; dermatoses (eczémas) ; piqûres de guêpes et autres insectes.
La providence des mères de famille
Bien qu'il se soit toujours défendu d'avoir inventé quoi que ce soit - " tout cela, disait-il, est connu depuis l'Antiquité le mérite de mon ami disparu est d'avoir songé à associer ces différentes essences pour mettre au point son merveilleux Solvarome qui est vraiment le médicament type devant figurer dans l'armoire à pharmacie de toutes les mères de famille. Ainsi qu'il le soulignait, " son emploi est facile et ses succès dans le traitement des divers petits accidents qui émaillent notre vie quotidienne n'ont pas encore été entièrement délimités... ".
Vous en jugerez vous-même si vous respectez ce schéma d'utilisation :
POUR LE ZONA : diluer une cuillerée à café de Solvarome dans une tasse à thé d'eau
chaude. (Inutile de faire bouillir l'eau : le Solvarome est doué d'un tel pouvoir microbicide qu'il tue tous les germes aussi sûrement que si elle avait été portée à 100. pendant plusieurs
minutes...) Avec un linge fin fortement imbibé de la solution obtenue, faire sur les parties lésées des compresses à maintenir en place vingt à trente minutes. Enlever les compresses et, sans
essuyer, passer avec le bout du doigt une très légère couche de Solvarome pur. Recouvrir d'un linge fin sec ou d'une couche de gaze. Traitement à renouveler deux fois par jour.
POUR LES TRAUMATISMES, LES PLAlES RÉCENTES : appliquer le plus tôt possible un
peu de Solvarome pur et protéger par un pansement sec. Si la plaie demande à être
lavée, le faire avec un morceau d'ouate mouillé d'une solution obtenue instantanément en diluant quelques gouttes de Solvarome dans un demi-verre d'eau chaude.
POUR LES PLAIES ANCIENNES, LES PLAIES ATONES ET LES ULCÉRES
VARIQUEUX : maintenir 20 à 30 mn sur les plaies des compresses avec une solution
d'une demi-cuillerée à café de Solvarome pour une tasse à thé d'eau chaude. Etendre
ensuite tout autour de la plaie avec le bout du doigt un peu de Solvarome pur et recouvrir d'un pansement sec.
POUR FURONCLES, ANTHRAX, MAL BLANC : mêmes compresses que pour les plaies
anciennes et passer ensuite une légère couche de Solvarome pur directement sur la partie malade avant pansement sec.
POUR LES BRULURES : recouvrir immédiatement la surface atteinte d'une légère couche
de Solvarome pur et protéger par une épaisseur de gaze. Pour les brûlures anciennes,
opérer comme pour les plaies anciennes.
PRÉCISION IMPORTANTE : pour tous ces cas, chaque fois que ce sera possible, on
remplacera avantageusement les compresses par des bains de même durée des parties
malades dans la solution indiquée de Solvarome.
POUR LES AFFECTIONS GYNÉCOLOGIQUES (MÉTRITES, LEUCORRHÉES,
SALPINGITES, ETC.) : une cuillerée à café de Solvarome pour un litre d'eau tiède en
douches vaginales lentes, matin et soir. Pour l'hygiène quotidienne, une demi-cuillerée à
café de Solvarome dans deux litres d'eau en injections.
POUR LES MAUX DE GORGE, ANGINES, LARYNGITES ET L HYGIÉNE DE LA BOUCHE : deux à trois gouttes par verre d eau tiède, soit en gargarismes, soit en bains de bouche.
Je ne doute pas que lorsque vous aurez expérimenté le Solvarome, vous reconnaîtrez avec moi qu'il est prodigieux et que vous aurez, vous aussi, une pensée pour l'homme qui nous a
laissé cet inestimable cadeau et qui aimait à rapprocher les opinions de deux médecins que vingt siècles séparent en citant Dioscoride qui déclarait : " Que la connaissance des simples soit
nécessaire en médecine, il n'y a personne qui affirme le
contraire, car elle est tellement conjointe qu'il n'y a partie en la médecine qui n'en soit
grandement soulagée " et en rappelant cette phrase du Dr A. Taylor, de l'université
d'Austin (Texas), qui constate que les essences " nous offrent plus de composés
nouveaux que tous les chimistes du monde ne pourraient en synthétiser pendant mille ans d'efforts. "
Bon pour les os, particulièrement digeste, champion pour booster nos défenses naturelles... Le Comté a plus d'un atout dans sa meule ! Un aliment dont la valeur nutritionnelle mérite d'être rappelée.
> Généralités
• Le Comté est un des fromages les moins salés.
• La qualité des protéines laitières est exceptionnelle avec une digestibilité supérieure à 95 % et une composition en acides aminés indispensables particulièrement bien équilibrée.
• Parmi les lipides, l'abondance des CLA** dans le Comté, et plus particulièrement celle de l'acide ruménique (due à l'alimentation des animaux à base d'herbe) est un élément très positif. L'acide ruménique est réputé permettre de ralentir la progression de l'athérosclérose.
> Sels minéraux
• Le Comté est une source de phosphore, d'iode et de zinc ; ainsi, par exemple, une portion type de 34 g permet de couvrir 13 % des besoins quotidiens en zinc.
• Ses originalités par rapport aux autres produits laitiers sont la richesse exceptionnelle en cuivre et en calcium facilement assimilable (proportion Ca/P idéale) ; cuivre et calcium sont tous deux indispensables à la bonne qualité des os.
> Vitamines
• Comme tous les produits laitiers, le Comté est une source de vitamine B2 et de vitamine B12.
Le Guetteur a été élaboré à partir des déclarations des entreprises interrogées sur leur recours, ou non, aux OGM et aux pesticides tueurs d’abeilles dans la fabrication de leurs produits.
La sélection des marques présentes dans le Guetteur n’est ni exhaustive ni discriminante : elle a vocation à s’élargir pour favoriser un mouvement global de soutien à une agriculture écologique.
En utilisant le Guetteur, vous devenez un Guetteur ! Vos choix alimentaires et votre volonté de faire évoluer les marques sont essentiels pour enclencher le changement du modèle agricole. Le Guetteur est un outil collaboratif. Plus nous serons nombreux, plus nous aurons collecté d’informations sur les marques, plus nous serons efficaces pour soutenir de nouveaux modèles agricoles respectueux de l’environnement et de l’être humain.
L'absence d'OGM et de pesticides dangereux pour les abeilles ne signifie pas forcément l'excellence sur l'ensemble des critères écologiques. Mais cela reste une étape indispensable vers la mise en place d'une agriculture écologique.
Découvrez ce qui se cache derrière les marques que vous consommez. Ouvrez l’œil. Devenez un Guetteur.
UN LIEN ENVOYÉ PAR NOTRE PRÉSIDENT JEAN-CHARLES ACCART
POUR UNE VIDÉO TRÈS ÉDIFIANTE ET COMME IL DIT C'EST
'' HALLUCINANT'' !
http://www.youtube.com/watch?v=_qt9O11pQ4E&feature=share&list=TL4a50yB8tQk1wLqEMMgpirs_exRcSB3VR
21 ADDITIFS QUI EMPOISONNENT NOS ASSIETTES
Les 10 additifs plus dangereux, et en principe INTERDITS
Additifs |
N° |
Remarques |
Acide formique |
E 236 À E 238 |
Conservateur. Interdit en France et en Australie |
Acide thiodipropionique ou TDPA |
E 288 |
Conservateur. Excès de soufre. En principe interdit car non listé dans la directive européenne 2008 |
Benzoates |
E 211 À E 213 |
Les benzoates sont des conservateurs. Ce sont des produits de synthèse. Théoriquement la racine « benz » veut dire risque cancérigène, mais seul le benzoate de potassium a été interdit en France et le reste en Suisse. Impossible d’avoir des données précises, mais il semble que l’interdiction ait été levée. Ce qui ne le dispense pas de l’étiquetage. Recommandation : lire les étiquettes ! |
Bleu brillant |
E 133 |
Colorant. Produit de synthèse. On a constaté des altérations chromosomiques, classé cancérigène, présent dans les boissons et confiseries |
Bromate de potassium |
E 924 b |
Traitement des farines. Listé comme cancérigène. Absent de la directive européenne 2008 et dans le site JECFA (1). Pour la directive européenne, il s’agit d’une directive de plus dictée par la Commission européenne qui a permis de modifier certaines autorisations ou interdictions, sachant qu’ensuite chaque pays a modulé ceci, d’où « interdit en France » (mais peut-être autorisé par la directive) ou « autorisé en France » (mais peut-être interdit par la directive)… |
Brun FK |
E 154 |
Colorant Très utilisé dans charcuteries, poissons fumés, excitation, hyperactivité, serait cancérigène. Interdit aux États-Unis, en Europe sauf UK (!), Nouvelle-Zélande, Australie, Japon, Canada, Russie |
Citrate d’ammonium ferrique |
E 381 |
Anti-agglomérant. Dangereux à doses fortes ou cumulées ; présent dans les laits pour bébé. Serait interdit en France car absent de la directive européenne 2008 et dans le site JECFA. Dans le doute, préférez le lait bio ! |
Hexaméthylènetétramine |
E 239 |
Conservateur. Dérivé de deux substances : le formaldéhyde (formol) dont on sait qu’il est cancérigène, et de l’ammoniac. Présent dans les fromages et le caviar ainsi qu’en cosmétique. Allergique, toxique et sans doute cancérigène. A été interdit en France sur le plan alimentaire, mais permis aujourd’hui sous conditions (lesquelles ?). Interdit dans nombre de pays dont l’Australie |
Orange GGN |
E 111 |
Colorant. Hautement toxique. Interdit en France, ne figure plus dans le codex (2), mais répertorié en cosmétique |
Rouge 2G |
E 128 |
Colorant. Produit de synthèse. Cancérigène mutagène, très dangereux. Interdit par la Commission européenne depuis 2007 et dans nombreux pays. Seule l’Angleterre continue à l’autoriser |
Les 11 additifs plus dangereux,
mais encore autorisés, semble-t-il ou autorisés sous conditions en France
Additifs |
N° |
Remarques |
Acésulfame K |
E 950 |
Édulcorant, exhausteur de goût. Très utilisé, mais certains auteurs le jugent cancérigène. |
Acide benzoïque |
E 210 |
Conservateur, exhausteur de goût. Utilisé dans confitures, boissons, allergisant ++, troubles de la croissance, serait lié à la leucémie et le cancer. À noter que les dérivés benzoïques peuvent être synthétiques. |
Aluminium |
E 173 |
Colorant. Colorant de surface, confiseries, gâteaux. Considéré comme neurotoxique (Alzheimer) toxique pour les reins et la densité osseuse. Est interdit dans certains pays comme l’Australie. |
Amarante |
E 123 |
Colorant. Depuis longtemps dénoncé comme allergisant, mutagène et cancérigène. En France, interdit sauf dans le caviar et les vins ! |
Cire microscristalline |
E 905 c |
Sert à l’enrobage, dérivé du pétrole. Bonbons, viennoiseries, pâtisseries industrielles, fruits, chewing-gums, toxique sans doute tératogène (3) ou mutagène. |
Éthoquinne |
E 324 |
Conservateur. Produit par Monsanto, le géant des OGM ! Produit chimique, récent, listé comme pesticide, toxique pour le foie, serait cancérigène. |
Hexaméthylène |
E 239 |
Conservateur. Fromages et caviar surtout. Allergie, problèmes urinaires (se transforme en formaldéhyde) sans doute cancérigène. Tout d’abord interdit en France, mais ensuite autorisé sous conditions et en cosmétologie ! Interdit dans nombre de pays. |
Monolaurate de sorbitane |
E 493 |
Émulsifiant, stabilisant. Produit de synthèse. Pâtisseries, chewing-gums, desserts, toute la pâtisserie et confiserie industrielle. Résidus dangereux, toxique, sans doute cancérigène (études en laboratoire). Autorisé en France sous conditions. |
Nitrite de potassium |
E 249 |
Conservateur fixe la couleur. Chimique et minéral. La Dja (4) est vite atteinte. Y très utilisé dans les charcuteries, se combine avec les protéines pour donner des nitrosamines cancérigène. Associé aux E 200 à 203, donne des composés mutagènes. Autorisé en France sous conditions. |
Tartrazine |
E 102 |
Colorant. Produit chimique. Très utilisé dans boissons, charcuteries, confiseries, médicaments. Serait mutagène et cancérigène, ainsi qu’allergisant. Nombreuses mises en garde. Interdit dans de nombreux pays, dont Autriche, Norvège, Finlande, États-Unis, etc. |
Vert S, vert brillant |
E 142 |
Colorant. Produit chimique. Très utilisé. Serait allergisant et cancérigène. Interdit dans nombreux pays dont le Canada, le Japon, les États-Unis, Finlande et Norvège, etc. |
LES ABEILLES EN GRAND DANGER
Madame, Monsieur,
Une gigantesque escroquerie est en train de se mettre en place à Bruxelles, aux dépens des abeilles, de la biodiversité... et de tous les citoyens qui se battent depuis des années pour faire interdire les pesticides « tueurs d'abeilles » en Europe et dans le monde !
Nous devons la stopper net, avant qu'elle n'ait des conséquences dramatiques sur nos cultures et notre alimentation à l'avenir. Je vous demande de signer de toute urgence la pétition européenne ci-jointe et de la faire circuler autour de vous autant que vous le pourrez.
Il n'y a pas un instant à perdre.
Après des années de lutte acharnée des citoyens et des apiculteurs, la Commission européenne s'est officiellement décidé à interdire 3 pesticides néonicotinoïdes extrêmement dangereux pour les abeilles (1).
Les associations ont crié victoire et baissé la garde. Pourtant...
Le compromis que devrait adopter Bruxelles est en réalité un plan désastreux imposé par les multinationales agrochimiques comme Bayer, Syngenta et compagnie, qui mènent depuis des mois un lobbying effrené et extrêmement agressif pour arriver à ce résultat (2).
Objectif : Contrer la volonté des citoyens européens et empêcher l'interdiction REELLE des pesticides tueurs-d'abeilles – malgré les recommandations expresses des autorités sanitaires françaises et européennes (3)... Pour sécuriser les centaines de millions d'euros de profit annuel que ces produits rapportent aux grosses firmes qui les produisent !
Officiellement, les 3 pesticides les plus dangereux seront interdits pour une durée-test de deux ans à l'issue de laquelle les autorités sanitaires contrôleront si l'interdiction a mis un terme au massacre des abeilles, et s'il faut ou non interdire définitivement les néonicotinoides.
Or, cette soi-disant interdiction n'aura aucun effet sur la santé des abeilles !
En fait, les 3 pesticides tueurs-d'abeilles seront interdits seulement quelques mois par an... et largement utilisés tout le reste de l'année – sur près de 85% des céréales, et sur une grande partie des cultures de fruits, légumes et herbes aromatiques – empoisonnant largement les sols et l'eau absorbés ensuite par les cultures soi-disant « non-traitées ».
De nombreuses études ont montré que ces substances ultra-toxiques peuvent rester présentes dans le sol jusqu'à trois ans après le traitement (4), et que les cultures non-traitées replantées sur le même terrain révèlent des traces de néonicotinoïdes jusque dans leur pollen... que viennent ensuite butiner les abeilles ! (5)
A la fin de la période-test de deux ans, les multinationales pourront prouver que les abeilles continuent d'être décimées malgré la soi-disant interdiction de leurs produits, et qu'ils n'y sont pour rien. Ils auront réussi à blanchir leurs pesticides et à maintenir leurs profits – et pour longtemps !
C'est un plan diabolique, qui nous promet un désastre environnemental sans précédent.
Nous pouvons encore empêcher ça. MAIS IL FAUT AGIR VITE : d'ici quelques jours, la Commission européenne se prononcera sur sa version définitive du règlement européen concernant ces 3 pesticides tueurs d'abeilles.
Nous devons agir avant, pour exiger l'interdiction REELLE de ces pesticides ! Signez dès maintenant la pétition européenne pour contrer les lobbys en cliquant ici !
Si nous ne faisons rien, voici ce qui va se passer dans les 2 prochaines années :
- les pesticides néonicotinoïdes continueront à être utilisés pour les cultures d'hiver, imprégnant ainsi durablement les sols et l'eau...
- les cultures de printemps et d'été "non traitées" seront infectées par les résidus de ces pesticides, et empoisonneront les abeilles...
- la mortalité massive des abeilles ne déclinera pas, malgré la soi-disant "interdiction" des néonicotinoïdes
- Syngenta, Monsanto, Bayer et tous les laboratoires agrochimiques pourront à loisir clamer que leurs produits n'ont rien à voir avec la mortalité des abeilles, et obtenir leur réhabilitation totale sur le marché.
Et là, il ne nous restera plus que nos yeux pour pleurer…
Il faut tuer dans l'œuf ce plan démoniaque, et exiger de la Commission européenne qu'elle interdise purement et simplement ces pesticides tueurs d'abeilles, comme elle prétend le faire d'ailleurs !
Pas de compromissions, pas de petits arrangements... Si l'on doit faire un test de 2 ans pour évaluer réellement l'impact de ces pesticides sur les pollinisateurs, alors allons-y franchement !
Les agriculteurs eux-mêmes n'auraient pas à y perdre :
d'après l'INRA, on pourrait réduire rapidement la consommation de pesticides en France de 30 à 40 % – sans aucune perte de revenus pour les agriculteurs – en revenant simplement à un système de rotation des cultures qui permettrait de combattre efficacement les parasites en réduisant durablement l'usage des traitements chimiques (6).
Ca représente tout de même, pour la France uniquement, plus de 20 000 tonnes de substances ultra-toxiques déversés chaque année en pure perte dans nos campagnes !
En fait, les seuls qui seraient ébranlés, ce seraient les chiffres d'affaires des géants de l'agrochimie... Mais la Nature n'a que faire de leurs profits !
Alors s'il vous plaît, aidez Pollinis à créer une véritable onde de choc à travers le pays et l'Europe toute entière, pour que notre pression sur la Commission européenne soit plus forte que celle des lobbys agrochimistes qui sacrifieraient sans vergogne votre santé, votre alimentation et l'avenir même de la Nature pour satisfaire à leurs profits immédiats.
Signez la pétition, et transmettez cet email à un maximum de personnes autour de vous.
D'avance, merci !
Nicolas Laarman
Délégué général Pollinis
Conservatoire des Fermes et de la Nature
Pour en savoir plus :
1- Le texte de la Commission européenne interdisant 3 néonicotinoïdes :
http://www.pollinis.org/IMG/doc/regulation_commission_europeenne_interdiction_3_neonicotinoides.doc
2- L'excellent rapport de Corporate Union Observatory sur le sujet (en anglais) :
http://corporateeurope.org/publications/pesticides-against-pollinators
Ou ici en français, le bon petit résumé publié en ligne dans le Journal de l'environnement :
3- Début 2013, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié un rapport confirmant que les néonicotinoides présentent un risque important pour les abeilles et les pollinisateurs :
4 -Les néonicotinoides persistent dans l'environnement, la demi-vie de la clothianidine dans le sol a été mesurée à 148 à 6900 jours par l'Agence de protection de la santé américaine :
http://www.epa.gov/pesticides/chem_search/cleared_reviews/csr_PC-044309_2-Nov-10_b.pdf
Voir aussi l'étude de J. DeCant et M. Barrett publiée en 2010 dans la revue Environmental Protection (pp. 1-99) : Environmental Fate and Ecological Risk Assessment for the Registration of CLOTHIANIDIN for Use as a Seed Treatment on Mustard Seed (Oilseed and Condiment) and Cotton.
5- La persistance des néonicotinoïdes contamine l'environnement au sens large, notamment le pollen.
L'imidaclopride par exemple peut être absorbée par des cultures non-traitées, jusqu'à deux ans après la première utilisation, et peut se retrouver dans le pollen et le nectar des fleurs non traitées à des niveaux toxiques pour les abeilles :
Bonmatin, J. M., et al . (2003) A sensitive LC/APCI/MS/MS method for analysis of imidacloprid in soils, in plants and in pollens. Anal. Chem. 75 (9), 2027-2033.
En 2002 et 2003, 69,1% du pollen récolté par les abeilles de 25 ruchers dans cinq départements français, sur des plantes traitées et non traitées étaient contaminés par de l’imidacloprid, bien que cette neurotoxine ait été interdite à l'utilisation sur le tournesol en janvier 1999 :
Chauzat M.P. et al (2006). A survey pesticides residues in pollen loads collected by honey bees in France. Journal of Economic Entomology, 99:253-262
6- Rapport Ecophyto R&D de l'INRA : « Réduire l'usage des pesticides » :
http://institut.inra.fr/Missions/Eclairer-decisions/Etudes/Toutes-les-actualites/Ecophyto-R-D